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Le premier fabricant chinois de brouilleurs anti-drones
De nos jours, les drones sont omniprésents, qu'il s'agisse de maisons privées ou d'espaces aériens restreints. Au fil des ans, j'ai travaillé sur divers projets de sécurité, et une chose est devenue évidente : il est désormais essentiel de savoir comment détecter un drone. Dans cet article, je vais vous présenter les 10 types d'équipements de détection de drones les plus courants avec lesquels j'ai travaillé, ce qu'ils font, comment ils fonctionnent et quand les utiliser.
Les drones ne sont plus de simples jouets. Ils peuvent être des outils, des menaces ou les deux, utilisés pour la photographie, la contrebande, la surveillance ou même les attaques. C'est pourquoi la détection est importante. Mais le choix du bon équipement dépend de l'endroit où vous vous trouvez et de ce que vous essayez de protéger. Voyons ce qu'il en est.
Ce dispositif bloque la connexion entre un drone et sa télécommande. Une fois cette liaison coupée, la plupart des drones atterrissent ou retournent à leur base.
J'ai utilisé des brouilleurs lors d'événements à haut risque où nous ne pouvions pas nous permettre d'avoir des drones inconnus volant au-dessus de nos têtes. Ils fonctionnent bien à courte portée, généralement jusqu'à 800 mètres. Leur principe est simple : il suffit d'inonder l'air de bruit sur les fréquences de fonctionnement du drone (généralement 2,4 GHz ou 5,8 GHz) pour que le drone s'arrête ou fasse demi-tour.
L'inconvénient ? Vous ne pouvez pas les utiliser partout. Dans de nombreux pays, le brouillage est restreint ou illégal à moins d'être une agence gouvernementale. N'oubliez pas que les brouilleurs ne détectent pas les drones, ils les bloquent simplement.
Ce radar peut détecter même de minuscules drones en analysant les mouvements subtils de leurs hélices.
C'est l'un des systèmes les plus avancés que j'ai utilisés. Il détecte des mouvements presque invisibles, comme les vibrations des rotors. L'intérêt de ce radar est qu'il ne dépend pas des signaux émis par le drone. Il peut suivre des objets de jour comme de nuit, sous la pluie ou dans le brouillard.
Mais ce n'est pas bon marché et il faut que la ligne de visée soit dégagée. Dans les zones urbaines encombrées, les bâtiments ou les tours peuvent bloquer ou réfléchir le radar, ce qui affecte sa précision.
Un analyseur RF recherche les signaux que les drones et leurs contrôleurs utilisent pour communiquer.
C'est l'un de mes outils préférés pour les villes et les stades. Il est rapide et non intrusif. Si le drone transmet un flux vidéo ou un signal de contrôle, vous le détecterez probablement. Certains systèmes peuvent même identifier la marque et le modèle.
Mais si le drone est Voler de manière autonome sans lien actifvous ne détecterez rien. C'est à ce moment-là qu'il faut combiner ce système avec d'autres systèmes comme les radars ou les caméras.
Ces capteurs utilisent des caméras ordinaires ou thermiques pour détecter visuellement les drones.
J'ai travaillé avec des caméras PTZ montées sur des tours ou des toits pour suivre des drones. La clarté qu'elles offrent est impressionnante : certains systèmes peuvent zoomer et identifier même la marque du drone. Associées à un logiciel d'intelligence artificielle, elles peuvent détecter et suivre des objets en mouvement avec une grande précision.
Mais ils dépendent de la lumière et des conditions météorologiques. Le brouillard, une forte pluie ou simplement un drone volant derrière un arbre peuvent rompre la ligne de mire.
Ces systèmes utilisent réseaux de microphones pour capter la signature sonore unique des hélices d'un drone.
Je les ai déployés dans des zones rurales ou forestières. Lorsqu'il n'y a pas de bruit, ils fonctionnent étonnamment bien. Le système écoute le bourdonnement aigu des moteurs de drones et peut souvent faire la distinction entre les drones et les oiseaux.
Toutefois, dans des environnements très fréquentés et très bruyants - comme les villes -, la consommation d'énergie est réduite.ils sont beaucoup moins fiables. De plus, leur portée est limitée, généralement inférieure à 500 mètres.
Il s'agit de détecteurs portables ou à porter sur soi qui vous alertent lorsqu'un drone pénètre dans la zone.
Je les ai utilisés lors de patrouilles mobiles. L'appareil peut vibrer ou émettre un signal sonore lorsqu'un drone se trouve à proximité. Certains émettent même des alertes directionnelles. Ces appareils sont idéaux pour les gardes du corps, les forces spéciales ou les équipes de sécurité des événements qui doivent rester vigilants sans équipement encombrant.
La portée est limitée, mais la vitesse et la portabilité compensent ce manque.
Un scanner qui tient dans la main et qui vous indique rapidement si un drone se trouve à proximité et dans quelle direction.
Comme détection des drones kedaIls sont parfaits pour les équipes d'intervention rapide. Vous pouvez balayer le ciel rapidement et localiser le drone sans avoir à mettre en place un système complet. Je les ai vus utilisés dans des aéroports et des stades où des contrôles rapides sont nécessaires.
Il est préférable de les utiliser en combinaison avec des équipements de détection à plus longue portée.
Ce radar haut de gamme utilise faisceaux laser à fibre pour détecter des drones, même de petite taille, à de grandes distances.
Si vous protégez une frontière ou une centrale nucléaire, il s'agit du niveau le plus élevé. Ces systèmes peuvent repérer un petit drone à plus de 10 km, même à basse altitude. Je n'ai travaillé avec eux que dans le cadre de projets militaires, mais leur portée et leur précision sont inégalées.
Ceci étant dit, ils ont besoin d'une grande puissance et leur prix est élevé. Ils ne conviennent pas à tout le monde, mais sont indispensables pour certaines missions.
Au lieu de bloquer un signal, un espion GPS incite un drone à voler au mauvais endroit.
Il envoie faux signaux GPS, et le drone se croit ailleurs. Il peut alors atterrir, rentrer chez lui ou s'envoler dans la mauvaise direction. Les spoofers sont silencieux, difficiles à détecter et étonnamment efficaces, en particulier contre les drones qui dépendent fortement des satellites de navigation.
Mais ils nécessitent une configuration et une synchronisation précises. Vous aurez besoin d'opérateurs qualifiés pour les utiliser efficacement.
Ces systèmes utilisent des bouffées d'énergie micro-ondes pour griller l'électronique du drone.
Il s'agit d'armes de gros calibre, au sens propre du terme. Je les ai vus utilisés lors d'essais militaires où un seul tir de HPM a permis d'éliminer plusieurs drones à la fois. Il n'est pas nécessaire de suivre le signal du drone ; il suffit de pointer et d'envoyer une impulsion.
Cependant, ils sont très coûteux, généralement fixes ou montés sur un véhicule, et réglementés. Mais lorsqu'il s'agit d'obtenir des résultats instantanés dans une zone étendue, ils sont efficaces.
Aucun outil n'est parfait! !! Au fil des ans, j'ai appris que les meilleurs systèmes de détection de drones utilisaient plusieurs couches : le radar pour la distance, la radiofréquence pour la détection des signaux, les caméras pour la confirmation et les capteurs acoustiques pour la sauvegarde dans les zones calmes.
Votre choix doit toujours dépendre de l'endroit où vous vous trouvez et de ce que vous protégez. Qu'il s'agisse de petits stades ou de grandes bases militaires, la bonne configuration est toujours une combinaison intelligente, et non un seul appareil.
Si vous envisagez de mettre en place un système ou de revoir votre dispositif de sécurité actuel, n'hésitez pas à me contacter. Je serai heureux de partager avec vous ce qui a fonctionné pour moi - et ce qui n'a pas fonctionné - sur le terrain.